Au sein d’une entreprise B2C, un métier met un nouveau service en place et veut le faire connaître à ses usagers ! Alors, on leur envoie e-mail, SMS ou RCS pour les informer : « C’est un service que nos usagers doivent absolument connaître ! ».
En matière de B2C, chaque métier va considérer ses communications sortantes comme « prioritaires », et selon lui : « plus que celles des autres métiers ». Chaque métier voit midi à sa porte et l’usager est noyé sous les communications sortantes ! Avec pour conséquence que les communications « réellement essentielles » puissent ne pas être lues … voire que les usagers les considèrent comme spams …
Mais qui pour arbitrer sur l’envoi ou non de telle ou telle communication ? Quelles règles objectives mettre en place pour informer sans spammer ? Ou placer le curseur entre souplesse pour les métiers et respect des usagers ?
Le RGPD n’est-il pas une opportunité pour éviter ce type de problème ? Avec ses notions d’objectif d’usage (regroupement d’un ensemble d’objectifs de collecte et d’utilisation de données), de droit d’opposition (opt-out) et de consentement (opt-in), n’apporte-t-il pas un cadre pour bien gérer l’envoi ou non d’une communication sortante aux usagers, suivant le contenu de la communication et suivant les choix faits par l’usager ?
Le RGPD doit être vu comme un cadre méthodologique qui aide à bien placer le curseur entre le tout métier et le tout sécuritaire, en toute objectivité. Il s’agit alors de répartir les communications métiers dans différents objectifs d’usage avec droits d’opposition ou non, consentement ou non, et des préférences de contact quand plusieurs médias sont proposés.
Le RGPD vu comme un guide plutôt que comme une contrainte !