Drôle d’équation à démontrer ! Vous avez 2 heures !

Trêve de plaisanterie mais la blockchain réduite à la cryptomonnaie, quel désastre !

Rien que dans le monde documentaire, le potentiel disruptif de la blockchain est énorme ! Par exemple : besoin de garantir le contenu et la date d’un document, stockez ces éléments dans une blockchain (tout du moins une empreinte d’intégrité horodatée pour les spécialistes qui me liront ;-) et vous êtes tranquilles !

La blockchain devrait être vue comme une stockeuse de preuves ! La plus incorruptible qui soit ! D’ailleurs, le chaînage des journaux de logs servant à garantir la traçabilité n’est-il déjà pas systématiquement mis en œuvre par les SAE ?

Evidemment, les puristes du SAE, et ils auront raison, vont trouver des limites dans une solution GED + blockchain pour assurer les fonctions d’un SAE comme la réversibilité du système ou le droit à l’oubli, mais a-t-on besoin d’un SAE respectant la norme Z42-013 pour tout ? Surtout quand on en connaît les coûts !

Entre ne rien faire en restant sur une GED classique, et se mettre à l’état de l’art avec un SAE digne de ce nom, n’y a-t-il pas un juste milieu ? qui pourrait suffire dans bien des cas ?

Comme à l’habitude, il n’y a pas de « solution toute faite », mais une réflexion à mener sur les besoins « réels » et les risques à ne pas faire « faute de budget ».

Mais surtout, ne pas oublier la blockchain comme une solution candidate pour gérer la preuve !